Entré dans l’entreprise en octobre 2010, il ne se doutait pas que son arrivée comme simple cariste marquerait le début d’un véritable parcours évolutif. À l’époque, le dépôt fonctionnait avec cinq ou six magasiniers, et le jeune recruté découvrait alors l’univers du gros œuvre. Rapidement, il fait ses preuves et se voit proposer un poste à l’Amex, la zone dédiée aux aménagements extérieurs. Une évolution logique pour lui, attiré par des produits plus nobles et un contact renforcé avec les particuliers.
« Découvrir un autre univers, plus orienté vers la création, ça m’a vraiment ouvert une nouvelle vision du métier », raconte-t-il. En 2016, cette montée en compétences est consacrée par une prise de fonction en tant que chef de parc.
Parmi ses nombreux souvenirs, il évoque son tout premier inventaire, un mois seulement après son arrivée. Envoyé à Pouzauges, l’un des quatre dépôts existants à l’époque, il découvre un autre site, de nouvelles équipes, et vit sa première immersion concrète au sein du réseau. « Ce sont des moments qui marquent, surtout quand tu viens d’arriver. »
Le déménagement des Sorinières reste également un épisode majeur : un chantier colossal, qui a transformé l’organisation du dépôt et modernisé les infrastructures. « Tout a été repensé, réorganisé. Un sacré boulot, mais ce sont aussi de belles années. »
Puis vient 2020, l’année Covid, où il a fallu réinventer le quotidien du jour au lendemain. « Une période difficile, où plus rien n’était comme avant. »
Depuis 2023, son rôle évolue de nouveau avec la création d’un poste inédit, assurant le lien entre le parc et le comptoir. Une polyvalence rare, pensée pour renforcer la fluidité entre les équipes. Il partage désormais son temps entre six demi-journées au comptoir et trois demi-journées sur le parc, où il gère inventaires tournants, localisation de produits et qualité du stockage.
Cette double casquette est un véritable atout : « Dès qu’il manque un produit ou qu’un client a une demande spécifique, on se tourne vers moi. Je connais le stock, le conditionnement, l’aspect du produit. C’est un vrai gain de temps pour tout le monde. »
Au comptoir, il apprécie particulièrement le contact avec les « vrais pros », ceux qui savent exactement ce dont ils ont besoin. Ces moments d’échange lui permettent d’apprendre, mais aussi de transmettre. « Quand tu poses des questions, ils t’expliquent leur manière de travailler. Et parfois, toi aussi tu peux leur apporter quelque chose. »
Sur le parc, il retrouve le plaisir d’être en extérieur, de travailler au contact des équipes. Chaque inventaire devient une occasion de discuter, conseiller, accompagner.
S’il devait conseiller un jeune ou un nouveau collaborateur, il l’encouragerait à suivre un parcours similaire. « Commencer sur le parc, manipuler les produits, apprendre à les connaître… c’est une base solide pour évoluer. Une immersion de quelques semaines, ça change tout. »
Pour lui, le négoce reste un secteur passionnant : riche en nouveautés, en apprentissages, en rencontres. Un environnement qui lui a permis de s’épanouir, de monter en compétences, et de trouver sa place.
« J’aime vraiment mon métier. Et quand mes collègues me sollicitent encore aujourd’hui, je me dis que je suis utile. Aider, rendre service, satisfaire les besoins de chacun – c’est aussi ça, le cœur de notre travail. »
Au fil des années, son parcours illustre parfaitement qu’avec de la curiosité, de l’engagement et l’envie d’apprendre, on peut bâtir une carrière riche, utile et profondément humaine au sein du négoce.
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